Voici le poème de Sandy Monllor de 4ème1.
Nos mains, sales et abimées, essuyaient nos larmes
Coulant sur nos maigres joues couleur charbon ;
Exploités, et travaillant dans leurs plantations,
Sur nos corps, se trouvaient les traces de leurs armes.
Cette couleur de peau noire comme la suie,
Cette couleur de peau qui nous faisait défaut,
Celle, qui transformait notre vie en fléau,
Oui pendant longtemps cette couleur nous a nui.
Ô liberté ! Nous étions comme prisonniers !
Mais tu as brisé ces longues chaînes à nos pieds,
Lourdes et rouillées, que nous trainions à bout de force ;
Aujourd’hui, nous sommes libres de tous nos choix,
Fini l’oppression ! Nous ne suivons plus leurs lois !
Nous avançons d’une joie de vivre féroce.