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Linux aujourd’hui ...

De la première version aux développements actuels.

mercredi 2 novembre 2005, par Secrétariat et Principal

La démocratisation de Linux,

Il fallut d’abord un meilleur support des périphériques "multimédia" : carte son, carte vidéo, etc. ainsi qu’une simplification de l’accès aux fonctionnalités graphiques élémentaires à travers le support Frame Buffer offert par le noyau.

Le développement du noyau 2.2 fut ralentit durant quelques temps par une période de flottement, déclenchée par le déménagement de Linus Torvalds, venu s’installer en Californie pour travailler dans une compagnie jusque là assez obscure : Transmeta. Le mystère entretenu pendant un certain temps autour de l’activité de cette société (la création de microprocesseurs génériques) engendra un flot de spéculations diverses sur les intentions de Linus (qui, du fait de son déménagement, était absent d’Internet) et sur l’avenir incertain de Linux.


Le schéma de développement des noyaux Linux est globalement le suivant :

Quelques semaines - voire quelques mois - après la publication d’un noyau stable, lorsque les corrections indispensables ont été apportées, et que les rapports de bogue semblent diminuer, Linus Torvalds crée une nouvelle branche avec un noyau de développement sur lequel chacun est libre d’apporter des contributions variées.

Au bout de quelques mois, lorsque suffisamment de nouveautés ont été proposées et acceptées, Linus décide un gel des fonctionnalités (features freeze). À partir de ce moment, on n’ajoute plus de fonctionnalités dans le noyau, mais les développeurs se consacrent à l’implémentation de celles choisies.
Quand le développement se ralentit, et que les tests semblent se stabiliser, Linus déclare un gel du code (code freeze), étape durant laquelle le code ne doit plus être modifié en profondeur, mais seulement corrigé en fonction des tests des utilisateurs. Assez rapidement, des versions pré- du noyau sont publiées, indiquant que la stabilisation est proche, et que les utilisateurs sont encouragés à tester les nouveautés. Enfin, lorsque les tests apparaissent concluants, la version zéro du noyau stable est publiée.

Au moment de la mise en projet d’un nouveau noyau de développement, Linus Torvalds transmet à une autre personne la charge d’assurer la maintenance du noyau stable :

David Weinehall pour les 2.0,

Alan Cox pour les 2.2,

Marcelo Tosatti pour les 2.4.

Linus assure la cohérence des sources officielles du noyau de développement, bien qu’il existe des branches parallèles destinées à tester des algorithmes particuliers. Ces noyaux, proposés par des personnalités importantes du développement Linux sont numérotés avec un préfixe identifiant leur auteur : -ac (Alan Cox), -mjc (Michael Cohen), -aa (Andrea Arcangeli), etc.

Linus Torvalds reste le chef d’orchestre de l’ensemble du projet,

Le noyau 2.4, apparu en janvier 2001, recelait de nombreuses améliorations en profondeur. Il fallut par exemple attendre les noyaux 2.4.11 pour que les rapports de bogues liés à la mémoire virtuelle et au périphérique de swap disparaissent.

Le noyau 2.4 marqua l’orientation de Linux vers les technologies offertes par de nouveaux périphériques : bus USB, interface IEEE 1394, tuners, webcam et cartes d’acquisition vidéo, interfaces ADSL... De même on vit apparaître le support pour certains dispositifs liés aux systèmes industriels ou embarqués (systèmes de fichiers journalisés, cartes flash, support d’Eproms, disques RAID, etc.)

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